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Armand Okol
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Le retour de Electra est de très bonne augure. Par A. Okol

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Tous les observateurs avertis du microcosme sociopolitique camerounais sont formels: l'enjeu principal de l'élection présidentielle du 12 octobre 2025 prochain sera la surveillance du vote. Faire barrage aux multiples fraudes électorales qui ont permis de maintenir en place ce régime ces dernières décennies est la priorité des priorités. La probabilité pour que le candidat sortant l'emporte dans les urnes est quasi nulle. Même par miracle, c'est une opération impossible.

 

Au demeurant, une élection présidentielle est un rendez-vous majeur entre un homme (le candidat) et le peuple. C'est donc pour celui qui va à la conquête des suffrages l'occasion de tirer son épingle du jeu dans une épreuve de charme mais surtout dans un exercice qui consiste à convaincre par la pertinence et la densité du projet/programme de société dont la faisabilité devra laisser transparaître visibilité et lisibilité. Il/elle devra également rassurer quant à sa crédibilité, donner des gages et des garanties à même de sortir le pays du marasme au double plan économique et social, prouver qu'il/elle saura le mieux fédérer dans un environnement désormais essentiellement clivant du fait des divisions idéologiques, claniques, tribalistes et que sais-je encore.

 

Un regard froid permet d'affirmer de manière péremptoire que le portrait robot suscité ne correspond guère à celui de l'homme qui préside aux destinées de la République depuis plus de quarante ans, comme le témoignent le mal être généralisé y compris au sein du régime, le ressentiment du peuple profond et des compatriotes de la diaspora, mais surtout, cette unanimité consensuelle de l'opinion avide de changement tous azimuts. Jamais par le passé, les camerounais n'ont en effet autant souhaité tourner la page d'un système qui a principalement produit misère, pauvreté, chômage, insécurité, injustice, inéquité, République des privilèges.

 

La responsabilité du peuple en lui-même est donc on ne peut plus grande, lui qui est appelé à saisir résolument son destin en main et jouer à fond sa participation. Individuellement et collectivement, chacun devra faire sa part pour le succès du grand défi de l'alternance dont les signaux n'ont jamais à ce point été au vert.

 

Il est attendu des différents acteurs du processeur électoral de poser des actes pour une élection libre et transparente. C'est un devoir à la fois pour la nation et pour la postérité.

Dans l'équation transparence électorale, le plus grand espoir repose en la capacité des représentants dans les bureaux de vote à résister aux offres et propositions indécentes qui leur seront faites le jour du scrutin pour "fermer les yeux" sur les initiatives de falcification des procès verbaux de vote. Cet obstacle franchi, il restera alors la compilation des résultats bureau de vote par bureau de vote.

C'est en celà qu'une application ayant fait ses preuves dans le passé comme ELECTRA se positionne comme le sauveur du peuple. En effet, c'est grâce à cette trouvaille mise sur pied par des compatriotes de la diaspora et du terroir que certains candidats ont pu se procurer des milliers de Pvs authentiques, indispensables pour le contentieux post électoral. Fort de cette expérience et tenant compte des manquements et des failles du système, l'application s'est modernisée et est désormais apte à relever le défi majeur qui consistera à faire barrage aux fraudes multiples et massives.

L'élection présidentielle du 12 octobre prochain se fera donc avec ELECTRA ou ne se fera pas.

 

Armand OKOL.

Armand OKOL Election Cameroun